Je ne suis que peu de mots Limpide comme une larme au soleil Qui coule avant de disparaître comme la rosée Pour tout les projets dans ma tête Des raisons j’en aurais des millions Pour pas m’lever Ne pas les faire Ce serait trop long Pas besoin de se stresser Ou de s’attendre au pire Chacun de nous a sa propre façon De se comprendre Un jour après l’autre Pour atteindre la rive Nager dans les vagues à l’âme Sans sombrer Quand la mine est basse Ou que le temps est gris Chasser ces voix dans la tête Pour plus les entendre Confiance est de mise À chercher l’impossible Plusieurs façons d’exister Tous seuls ensemble Et quand tout arrive pour rien Sans raisons logique Refaire son chemin par coeur Pour se poser Pourvu qu’on y arrive Puisqu’on a qu’une vie Qu’on la vive ( Tant belles images que la vie nous sert, On repond présente pour voir le concert) Il nous faut regarder l’ombre Pour laisser jaillir la lumière Mais dis-moi que ce serait la lune Sans l’obscurité Regarde les sillons les traces Laissés par le temps du passé Rempli de rires de larmes et tout les Autres souvenirs oubliés Et si la noirceur m’éclate Que je me sens fragile Comme flamme de chandelle Je me blotis dans des vers Me traverse et fait des chemins de lanterne Je ne suis que peu de mots J’observe les actions qui parlent Vois comme ma face caché est libre Et sans mirages Pas besoin de presser Tout Le ciel pour un sourire Dehors les étoiles brillantes Regardent dans tes yeux Quand la mine est basse Ou que le temps est gris Chasser ces voix dans la tête Pour plus les entendre Pas besoin de se stresser Ou de s’attendre au pire Chacun de nous a sa propre façon De se comprendre Un jour après l’autre Un jour après l’autre Un jour après l’autre Chaque chose en son temps Chaque chose en son temps Chaque chose en son temps Chaque chose en son temps Pourvu qu’on y arrive Puisqu’on a qu’une vie Qu’on la vive..

Inverser tous les moments qui nous ont menés jusqu’ici Respirer Un bon coup Regarder vers le soleil Fermer les yeux Se surprendre Se surprendre à penser à l’autre Mentir En disant que tout est possible Vouloir à tout prix s’inventer un futur Mais manquer le présent Une fuite Une fuite vers ce qui ne sera pas Une fuite vers ce qui ne sera pas Ou peut-être Espérer Et avoir raison de le faire J’aurais faits ce que je pouvais le temps de me retrouver Une rencontre qui reste marquée Par l’espoir de vivre l’été Exister sans vraiment se demander Si l’amour est autre chose que ce qu’on en fait Si je ferme les yeux Verrais-je ton regard? Verras-tu le mien? Verras-tu le mien? Je fuis ton regard Mais le cherche Quand tu ne regardes pas Je fuis ton regard Mais le cherche Quand tu ne regardes pas Je fuis ton regard Je fuis ton regard Je fuis ton regard Je fuis ton regard Je fuis

Enfin! La nuit est revenue La lune éclaire le feuillage J’allume mes deux bougies à mains nues Dansez, dansez mes ombrages Je mets du bois dans la cheminée Le feu me donne du courage Il me soulève et me fait valser Dansez, dansez mes ombrages Il souffle froid le vent du nord Ses cris annoncent un orage Oh qu’il m’emporte et qu’il chante plus fort Dansez, dansez mes ombrages Je ne peux me défaire De vos formes sombres et claires Elles effacent tous mes tourments Dans mon fauteuil la vie suit son cours Toujours au premier étage Mes jambes ne portent plus le poids des jours Mais dansez, dansez mes ombrages

Tu me dis que je suis trop naïve Je te dis regarde mon cœur pur Tu me dis que trop d’amour affaiblit Je te dis que j’attendris les durs Comme tu es triste sous tes couvertures Tes colères tes subterfuges Tu dois être beau sous ta grande armure Mais la lumière que tu refuses Tu me dis que la peur fortifie Prends-en soin je préfère la douceur Tu me dis que ma peine est un leurre Je te dis qu’elle est ma meilleure amie Comme tu es triste sous tes couvertures Tes colères tes subterfuges Tu dois être beau sous ta grande armure Mais la lumière que tu refuses Je dis, je redis Je suis qui je suis Petit à petit Ma force se construit Je ris, je revis Je suis qui je suis Le jour me suffit J’éclipse l’ennui Iyé iyé iyé Iyé iyé ihé hé Iyé iyé iyé Iyé iyé ihé hé hé Je suis un ange tombé dans ton ciel de nuit Un papillon qui brave la noirceur C’que tu m’as dit j’y réponds non merci Je déploie mes ailes à la grandeur Comme je suis bien j’écris des murmures Mes histoires sont mon refuge On peut être beau dans sa solitude Et la lumière qui se diffuse Je dis, je redis Je suis qui je suis Petit à petit Ma force se construit Je ris, je revis Je suis qui je suis Le jour me suffit J’éclipse la nuit. Je suis qui je suis : Chant de transformation, chant de pouvoir. @ 2022 Paroles et musique : Andrée Levesque Sioui inspirée des textes de LEXIANE

La poésie en fleurs Dans mes cahiers je note des idées Des petites et des grandes Parfois elles me ressemblent Des histoires de marins ou des pensées Des brins de solitude Ou de sollicitude Une complainte amère Pour faire passer le temps Une chanson d’hiver Pour appeler le printemps Une ballade éphémère Pour calmer tous vos emballements J’aimerais vous offrir Un morceau de mon coeur J’aimerais vous offrir La poésie en fleurs Au fil des pages je construis des châteaux Des portes sans serrures Qui mènent vers l’aventure À Amsterdam ou San Francisco Elles montrent des merveilles Des beautés sans pareil Des léopards qui dorment Dans des lits à baldaquin Des abeilles qui chantonnent Des airs en italien Des chevaux qui composent Les plus beaux de tous les refrains J’aimerais vous offrir Un morceau de mon coeur J’aimerais vous offrir La poésie en fleurs Une complainte amère Pour faire passer le temps Une chanson d’hiver Pour appeler le printemps Une ballade éphémère Pour calmer tous vos emballements J’aimerais vous offrir Un morceau de mon coeur J’aimerais vous offrir La poésie en fleurs